📚 1989 Une inauguration d'un rond-point, un évènement somme toute banal s'il n'y avait rien en son centre, ce qui n'était pas le cas, une stèle a été placée à la mémoire de gendarmes morts en service et qui rappelle les tragiques évènements de l'attaque de la gendarmerie d'Ouvea en nouvelle Calédonie., le rond point est située Boulevard de Mons dans le quartier des Près en face de la caserne de gendarmerie Sénépart.
1989 est l'année des "finitions" "des Près", le quartier a atteint sa taille définitive l'année précédente. On inaugure davantage d'équipements, des structures publiques, que des quartiers ou résidences ( par le passé, les constructions "historiques" de la ville nouvelle s'enchainaient à un tel rythme que peu d'entre elles ont bénéficié d'une vraie inauguration 😉)
ci-dessous l'intégralité de l'article de la voix du Nord etle récit de l'inauguration
🗞Un « rond-point de la gendarmerie »
inauguré à Villeneuve-d'Ascq
Samedi 16 face l'entrée
principale de la gendarmerie Sénépart le député européen et maire de
Villeneuve-d’Ascq, Gérard Caudron, inaugurait le rond-point de la
gendarmerie et, surtout, dévoilait un monument à la mémoire des gendarmes
morts en service. Quatre noms sont gravés en lettres d'or dans la pierre de
ce monument (dont les croquis ont été proposés par un conseiller de la ville)
: le maréchal des logis chef Mary, mort en service to 1-12-83 ; l’adjudant
Gombert, tue au Liban le 26-4-84 ; Jean Zawadski et Daniel Leroy, assassinés
à Ouvea le 22 Avril 88. Ils appartenaient a l’escadron 2/5 de gendarmerie
mobile, base a Villeneuve, et dont le commandant, capitaine Bourbon, était
présent. « Volonté de leur rendre publiquement hommage », déclara le député
qui poursuivit s'il est normal et naturel que des associations s'organisent
et manifestent leur volonté de rappeler le sacrifice de tel homme ou groupe
d'hommes, les pouvoirs publics, quels que soient leur niveau , et donc aussi
au niveau communal, se doivent d'associer tous ceux qui ont servi la France
et ont perdu leur vie dans ce cadre. L'un ne s'oppose pas à l'autre ; simplement les responsabilités
sont différentes. Aujourd'hui, j'assume avec simplicité,émotion at honneur,
celles qui sont les miennes en tant que maire et député. Je voudrais tout
simplement que par mon geste et ma voix, tous les gendarmes et leurs
familles sachent la haute estime de leur ville et la part de peine que les
Villeneuvois prennent chaque fois que cette grande arme républicaine est
touchée par un drame.
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| La stele fut
dėvoilee par Gėrard Caudron et le colonel Journaux, commandant la légion |
L'absence des familles des victimes ne pouvait qu’être ressentie avec peine.
II semble que les invitations à la cérémonie ne leur soient pas parvenues à
temps. Depuis la tragique attaque de la caserne de Fayaoue, nombreux étaient
ceux qui ressentaient la nécessité de rendre un hommage aux victimes en
érigeant un monument. La commune de Marcq en-Baroeul a offert une place
pour celui du comité d'Ouvea, dedié aux six militaires tués dans l’agression
de la caserne ou dans l'attaque de la grotte. De trés nombreuses
personnalités étaient présentes. Le secrétaire général Lefevre représentait
le préfet ; le colonel Billot, le gouverneur militaire de Lille. Citons
encore Yvan Renar, sénateur.🗞
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🗞 Voix du Nord édition du 17 et 18 juin 1989
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