A l'origine de la ville nouvelle ,un campus universitaire scientifique installé depuis 1964, isolé, entouré de champs, surnommé "l'université des betteraves " ou université d'Annappes, la ville qui borde le campus avec son quartier Résidence. Celui-ci est desservi par une unique navette qui y dépose les étudiants.Le but était de ne pas créer une enclave en isolant les étudiants du milieu social, culturel et commercial ,mais faciliter leur intégration parmi les habitants, le résultat est décevant.
Pour la ville nouvelle "Lille-Est" on projette de construire un quartier à proximité directe du campus : ce sera le Triolo, en chantier dès 1972 (cf ph1).
Le déménagement de L'université de lettres et droits de Lille dans la ville nouvelle accélère les projets de construction. le démarrage du chantier de Pont de Bois en 1973, On construit la ville autour des facultés.
sur la photo 3, on remarque la nette démarcation entre les campus Lille 1 et Lille 3 et les quartiers Triolo Est et Pont de Bois
| ph1 les chantiers de 1972 : - Lille 3 ¤ - Lille 1 ¤ (pas de chantier visible) - Pont de Bois futur chantier ¤ - Triolo ¤ Début des chantiers - futur quartier Hôtel de Ville/centre com V2 ¤ |
ph 2 les chantiers de 1975 : - Lille 3 ¤ Chantier Terminé - Lille 1 ¤ (pas de chantier visible) - Pont de Bois chantier en cours ¤ - Triolo ¤ Ouest Terminé, Triolo Est (non encadré limite LILLE 1 en cours |
ph 3 en 1982 : - Quartier Pont de Bois ¤ terminé depuis 1977 - Triolo ¤ en finition - quartier Hôtel de Ville / centre com. V2 ¤ |
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De plus le recteur Debeyre redoutait une urbanisation intrusive de la faculté et souhaitait accueillir des établissements de recherche plutôt que des logements.
La commission d'échange EPALE/LILLE 1 de 72-73 n'y changera rien ni le projet de 1976 proposé par la CUDL de 1800 logements dotés de commerces, de bureaux, d'équipements publics refusée par le conseil de l'université préférant plutôt une remise à neuf des structures existantes voire de nouveaux bâtiments J.Lombard
Cet isolement sera rompu avec l'arrivée du Métro et de 2 stations traversant la zone universitaire, et bien plus tard avec le Grand Stade via la passerelle reliant le campus et la zone commerciale d'Hôtel de ville.
En 1978, malgré des contretemps de financements dus à la réforme d'aide au logement, Les résidences universitaires se sont développées, et des logements supplémentaires ont été proposés par des particuliers avec des chambres dispersées dans les quartiers Triolo, Pont-de-Bois, Château et Hôtel de ville.
A la même époque l'université Lille 3 n'est pas intégrée au quartier Pont-de-Bois, la faculté est surélevée et les 2 sites sont reliés par une unique passerelle qui accentue cette 'fracture'.
En 1980, le retard de construction des résidences universitaires de Pont de Bois éloigne les étudiants du campus, ce retard de chantier sera comblé par la suite (Résidence Les Facultés).Actuellement sur une population de 65000 habitants, on dénombre environ 30000 étudiants, avec pour certains un faible pouvoir d'achat et des fins de mois difficiles pour les résidents.
Est-ce à dire que les étudiants ne contribuent pas à l'économie locale ? Non ! Car de grandes enseignes commerciales et de la restauration demeurent les premiers employeurs d'étudiants en job d'été ou en contrat annuel, viennent ensuite les métiers du marketing téléphonique, et des activités de services, favorisant les échanges et stimulant l'économie locale.
Pour que les étudiants soient davantage intégrés à la ville, des chantiers ont vu le jour ces dernières années:
- Résidence Time en finition (anc. pub Irish time) r.Fusillés
- Résidence Belvedere et Nemea ( Bld De L'Ouest)
- rue trémière (projet de réhabilitation de l'ancienne direction Orange en logements étudiants)
D'une part pour palier le manque en matière d'hébergement étudiants, et d'autre part en remplacement de certaines structures vieillissantes en particulier à Lille 1, où Le CROUS a misé sur la rénovation de son parc de logements, un exemple avec la résidence Albert Camus réhabilitée avec des logements tout confort et équipés(fév. 2018).
Quant aux distractions disponibles dans le secteur,question plus délicate, malgré des pôles d'attraction comme le Héron Parc, le centre commercial V2, le parc et le lac du Héron, le LAM , les 2 cinémas universitaires, la Rose des Vents, en matière d'animation nocturne, la métropole lilloise est mieux pourvue que Villeneuve d'Ascq qui n'a plus de Night club depuis l'incendie de la Fabrik et de l'Atelier.
Même si tous les quartiers de la ville ne sont pas impactés par l'activité des étudiants, ce milieu a une influence sur le quotidien de la ville, tant sur le plan social qu'économique,
Villeneuve d'Ascq, Un campus géant ?
Oui par ses aspects équipements et infrastructures, la variété des diplômes et le volume de formation continue proposé, sa population de 50 000 étudiants qui y transitent, mais ces pôles d'attractivités fragiles ne peuvent être conservés que par la rénovation du parc résidentiel existant et l'arrivée de nouveaux projets immobiliers.
Source : IGN / vue 1972 / 1975/1982
Ville nouvelle EPALE
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