C'était hier, les chantiers du Parc Urbain.

🏕 Dès 1970, le projet d'un parc public fait partie du schéma directeur de la ville nouvelle qu'on appelle encore Lille-Est. Outre l'aspect détente et loisirs , ce site qu'on appelle le bois d'Annappes de 25Ha, sera délimité par le Boulevard du Breucq et la rue du 8 Mai 45. En 1975 cette rue encore en chantier visible à droite sur la vue aérienne est la future "artère" du quartier, pour le temps des travaux on a dévié le trafic vers le quartier Nord de la Cousinerie à peine terminé .

La première tranche des travaux du parc concernera les alentours du Lac Saint Jean creusé en 1971, des  promenades, des aires de jeux ainsi que des berges aménagées seront réalisées en 1972. Le parc ouvrira en 1974,  les travaux se poursuivront au Nord du site l'année suivante, par la plantation de différentes essences d'arbres, le creusement d'un amphithéâtre "naturel" dont les reliefs seront façonnés habillement et d'un parking qui sera l'ouverture principale de ces espaces verts. Il aura pour vocation d'accueillir les habitants des quartiers de la ville nouvelle mais aussi les visiteurs des communes alentours.
Ph.Aérienne été 1975   Peu de visites encore dans ce secteur qui reste une zone très rurale malgré les chantiers et donc qui ne connait pas encore la fréquentation, au centre on peut remarquer les reliefs de terre déjà façonnés et les récentes plantations d'arbres réalisées aux alentours du parking, le terrassement est en cours. La parcelle à droite du parking sera occupée plus tard par le site du musée d'Art Moderne.
c'est une année chargée pour l'Office nationale des Forêts qui est à l'ouvrage, au programme : débroussaillages, élagages et plantations. On prend la précaution d'aménager les chemins de promenade à bonne distance des berges du chenal creusé en 73 (cf ph. ci-contre)

Le parc urbain et sa chaine des Lacs sera un des spots naturels le plus important de la métropole Lilloise. On notera d'une part la démarcation entre la zone du Héron non aménagée à l'époque et par conséquent plus calme avec ses zones naturelles protégées et d'autre part le parc urbain plus animé avec ses nouvelles et anciennes structures réaménagées comme les fermes d'initiation, le Poney-club, les espaces de jeux. L'objectif étant de satisfaire les attentes des visiteurs : calme ou animation.
Comme les quartiers de la ville, ce parc est sorti de terre, ce bois d'Annappes a été remodelé afin de le rendre praticable et accessible à tous, Néanmoins, comme le lac du Héron , le parc urbain reste intégré au quartier de la Cousinerie avec des accès plus ou moins directs par divers chemins connus des habitants 😉 qui au fil des ans se sont appropriés ce site
Evolution du site du parking et de l'amphithéâtre de 75 à 81

1975	1976	1981

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Source :
Documentation AMVA  : En Vert et Contre Tout ( aménagement des espaces verts (1969 - 1983)
Références IGN :
IGNF_PVA_1-0__1975-06-09__C1020-0321_1975_CDP7266_5499
IGNF_PVA_1-0__1976-04-20__C1020-0291_CDP7311_6482
IGNF_PVA_1-0__1981-09-06__C2504-0021_1981_FR3380_0155

Articles connexes :
le chantiers des lacs
la chaine des Lacs
Le Lac Saint-Jean

🏗 Allée des Cousins, la poursuite des chantiers...

 🏗 1975 Quartier de la Cousinerie, après les premiers ouvrages "maisons Bâtir" réalisés en un temps record, et avec tous les inconvénients que cela a généré, la voirie étant en retard par rapport au chantier d'habitations( cf article Les antennes d'Accueil .. le "refuge des nouveaux arrivants) , la mise à disposition des lotissements des Cousins arrive peu après en 1976 avant la pause majeure des chantiers de 1977.Cet ouvrage de l'architecte J-P Watel est de conception plus moderne que les maisons Bâtir, ils sont composés de logements collectifs intermédiaires plain-pieds ou duplex peu élevés avec des niveaux en décrochements dotés de toits Terrasses, un style propre à son concepteur, longtemps décriés par la suite pour leurs problèmes d'étanchéité.😢
Revenons en Février 75, les assemblages des structures multi-blocs sont réalisés,

les finitions sont en cours on remarque sur la photo aérienne quelques portes et fenêtres en cours de poses, la zone vide au centre va servir à la construction des garages individuels. On remarque en bas à gauche, la construction des maisons individuelles de l'allée des Cousins qui est encore à l'état de chemin emprunté par les engins de chantiers. Plus à gauche les fondations d'autres maisons de la future allée des Camélias qui seront terminées en Juin 75 (cf photo IGN), la vitesse de réalisation est impressionnante, on commence à construire les 1er box de garage de la dalle centrale.
L'autre bâtiment en construction en haut à droite est une partie de la résidence des Coursives. 1979 4 ans plus tard, toutes les habitations sont occupées, Entre temps la reprise des chantiers courant 1977 a permis de finaliser les "vides" du quartier, voir Ph. Couleur de Janvier 79, prise à partir de la plaine verte, derrière l'allée de la Corole.(cf Plan). On dénote la volonté de ne pas saturer l'espace avec trop de logements, l'agencement décalé permet une intimité et un visuel limité sur le voisinage. L'idée initiale qu'on évoque dans le numéro spécial "Lille Est Ville Nouvelle" de Techniques et Architectures :"La COUSINERIE quartier tourné vers le parc urbain, aura une densité de logements assez faible, d'où
découlera une ambiance "campagnarde". Il est vrai que durant cette période seule la voie rapide voisine du quartier rappellera le caractère urbain du secteur, pour le reste la quiétude des lieux est encore présente. l'accélération des chantiers et des emménagements ne changera pas ce constat avant la fin des années 80.
🏬 Plaquette du promoteur des logements "des Courtilles", 50 Logements à Venir sont annoncés dans le fascicule de 1976  "Lille-Est 5 ans Déjà"

 

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Source :
Phot'R :  photo aérienne 5 Février 1975

 IGNF_PVA_1-0__1975-06-09__C1020-0321_1975_CDP7266_5441
Photo Couleur : Janvier 79 Pierre Bruyelle
AMVA EPALE 7Fi2926.jpg
plaquette Courtilles : Les Courtilles - Lille-Est  5 ans Déjà