2020
qui coïncide avec les 50 ans de la ville, est devenue depuis quelques
jours une année particulière pour une autre raison et qui marquera les mémoires de chacun.Le confinement des habitants provoqué par le coronavirus, a fait de Villeneuve d'Ascq une ville déserte (ou presque)Nous sommes contraints de rester chez nous depuis le 16 mars dernier pour préserver notre santé et celle des autres. Une situation qui pourrait durer plusieurs semaines dans le pays.
Le printemps arrive et on observe de loin la nature qui s'éveille , l’atmosphère est devenue plus saine, même si nous vivons dans la "technopole verte" , nous citadins avons toujours connu un air moins pur. L'affluence croissante du trafic du boulevard du Breucq qui traverse la ville du nord au sud y est sans doute pour quelque chose, l'activité humaine en général, ce que l'on appelle le progrés...
Et pourtant durant ma courte promenade matinale, cet air plus pur m'a ramené plusieurs décennies en arrière, où les routes étaient moins fréquentées, la pollution atmosphérique moins présente y compris la pollution lumineuse, je me rappelle un ciel nocturne plus net à en apercevoir la voie lactée.
Le constat est général dans les autres pays industrialisés où le virus s'est developpé : en parallèle de cette activité humaine qui ralentit, les gaz à effets de serre ont affiché le taux le plus bas depuis des décennies (50% en moins dans les villes où le virus est présent.)
Une certitude existe, il y a aura un avant et après Coronavirus, une prise de conscience sanitaire évidente certes ... pour préserver notre économie mais sera-t-elle aussi environnementale ?
Changera-t-elle nos habitudes de vie ? La loi du marché sera t-elle plus forte que l'avenir de la planète ?
Tels sont les enjeux de "l'après virus...
