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samedi 17 décembre 2022

🏚 1987, 10 ans après la fin des premiers chantiers , des réhabilitations prévues

Logement à toits plats allée des Coursives 1974
🏚 Certains se rappellent il y a longtemps, que peu après les installations des premiers arrivants,  on remarqua des malfaçons, des problèmes de qualités dans les logements collectifs, aussi bien en centre-ville que dans les quartiers voisins. en 1987 Dans le quartier Hôtel de ville on a refait l'isolation des façades, on a remplacé les chaudières, et refait la menuiserie.
A la Cousinerie ce sont les logements à "toits plats" qui font l'objet de travaux, on refait les toitures en pente ainsi que l'isolation thermique , on installe des vérandas-verrières. Au Marchenelles,  les améliorations sont plus nombreuses aussi bien intérieures, qu'extérieures. Dehors, On aplanit quelques reliefs de terres au profit d'espaces verts plus esthétiques,  dedans, c'est le revêtements des murs et l'étanchéité des toits qui est à refaire. On évoque en détails ces travaux dans le document d'information de 1988 distribué aux habitants du quartiers.


LA RENOVATION DE L’HABITAT : UN ELEMENT ESSENTIEL DU MIEUX VIVRE

 Le quartier de la Cousinerie est réputé pour son habitat et son environnement soigné, cette réalité n'empêchait cependant pas que quelques immeubles mal conçus au départ subissaient déjà les assauts du temps et trahissaient déjà des faiblesses peu supportables pour leurs locataires : fuites, mauvaise isolation. Depuis 1983, les élus sont donc intervenus auprès des organismes propriétaires pour engager des rénovations permettant ainsi à tous les Cousins d'accéder à un niveau de confort suffisant tout en préservant la qualité de l'urbanisme.

Allée de La Courbe 1987

La première rénovation a concerné les 154 logements des allées de la Courbe, des Cinq Tailles, et des Compagnons et apparte­nant à la Société Logis Métropole. Construits dans les années 70, ils po­saient de sérieux problèmes aux locataires fuites des terrasses, condensation, consomma­tions excessives d'énergie.
La rénovation a eu pour objet de met­tre fin aux nuisances tout en conservant aux logements leur conception originale. En quel­ques semaines, courant 87-88, les logements ont trouvé une nouvelle peau. Des vérandas verrières sont venues recouvrir les terrasses exis­tantes. Les toits terrasses ont été recouverts d'une toiture traditionnelle , double pente cou verte de tuiles de terre cuite.

Tous ces travaux se sont accompagnés enfin d'une isolation thermique poussée, tout comme le nouvel habillage des façades réalisé avec un isolant maçonnerie et le remplacement des huisseries bois par des huisseries alu. Une rénovation qui a mis en valeur les logements et que chacun reconnait comme novatrice sur le plan architecturale.

 Un peu plus à l'est dans le quartier, une autre rénovation aujourd'hui encore en cours est elle aussi fort exemplaire à bien des égards et restera l'un des principaux acquis de ces 6 dernières années. Depuis 1980 au sud de la rue Cocteau, dans les allées Colette, des Comptines, du Coq et de la Couronne, le manque de finition des logements, les malfaçons étaient durement ressentis par les habitants du quartier humidité, fissures, inflation des notes de chauffage, à cela s'ajoutaient de mauvaises conceptions architecturales de départ voiries sans trottoir et aux égouts souvent bouchés, espaces verts mal définis et mal entretenus, celliers et parkings mal conçus...

Logements des Marchenelles 1987

 Préoccupée par le devenir du quartier, de 83 à 88 la municipalité a multiplié les inter­ventions auprès du GIL de Roubaix propriétaire des logements. Enfin en 88, le GIL décide de rénover 230 logements ; mais une large concer­tation entre le GIL et la municipalité et trois associations du quartier (AVANCE, CSCV et as­sociation des locataires des Marchenelles) va permettre d'aller plus loin encore la réhabilita­tion des maisons sera accompagnée de tra­vaux sur les espaces extérieurs s'inscrivant dans le cadre d'une opération «Mieux vivre en ville», financée par l'Etat, le Conseil Régional, la Commune et la Société HLM.

 Les travaux sont estimés à 15 millions de francs pour les logements et 10 millions pour les espaces extérieurs. De plus, la concertation engagée et qui débouche aujourd'hui sur une réhabilitation exem­plaire, a redonné espoir aux habitants du quartier qui savent aujourd'hui que l'on peut vivre mieux aux Marchenelles. Un comité représentant les locataires a d'ailleurs été constitué afin de veiller à la bonne exécution des travaux et d'achever la concertation engagée.

Pour faire revivre les Marchenelles, on va rénover et les habitations et le quartier. A l'extérieur quelques buttes seront aplanies et dans l'espace ainsi libéré des espaces verts privés seront concédés aux riverains. Des trottoirs seront aménagés et tous les espaces verts seront remodelés. On repensera également l'éclairage, la voirie et les parkings.

Quant à la rénovation des logements, elle concernera essentiellement l'étanchéité des toitures et des murs, l'isolation thermique, ainsi que le remplacement des châssis et des peintures. Tuiles et briques seront largement mises à contribution et permettront en plus d'une meilleure isolation de mieux intégrer le quartier dans l'environnement naturel tout proche, Aujourd'hui, la rénovation débute et plusieurs mois seront nécessaires pour la mener à son terme, des efforts seront encore nécessaires pour que chacun vive mieux aux Marchenelles, mais déjà des pas importants sont faits.

Archives de Villeneuve d'Ascq : La tribune_30_décembre 1987
Archives Personnelles : Infos La cousinerie 1988

dimanche 11 décembre 2022

🚘 La courbe de Babylone, un passage dangereux depuis 4 décennies.

 🚘 Un sujet toujours d'actualité , la courbe de Babylone, on en parlait déjà il y' a 30 ans, 

LA COURBE de BABYLONE

Ouvrons le dossier sécurité
Mis en service en 1974 pour raccorder l'A1 au réseau autoroutier belge, et par là-même le nord de la ville aux autres quartiers,  le boulevard du Breucq coupe Villeneuve d’Ascq en 2

Au fil du temps et de l'affluence toujours grandissante des voitures et des camions (Ceux-ci représentent 40% de la circulation !), le boulevard a perdu  sa vocation pour devenir une  véritable autoroute, où la vitesse, théoriquement limitée à 80 km/h et 60lm/h dans la courbe de Babylone, est bien souvent dépassée il n’est pas rare pour la brigade de CRS des quatre cantons de constater des vitesses supérieures à 110 km/h.
Depuis sa mise en service les points noirs se sont accumulés , notamment dans la courbe de Babylone, virage à presque 90 ° , où les poids lourds arrivant à une une vitesse excessive se trouvent déportés et se retournent. En douze ans la courbe de Babylone, devenu Tristement célèbre a connu de très nombreux accidents matériels et a tué une fois en septembre 84 et trois fois en décembre 86. Triste palmarès auquel les Élus de Villeneuve d'Ascq, et notamment Gérard CAUDRON sont très sensibles.
Gérard CAUDRON dès 1977 suggérait déjà l’interdiction de doubler Pour les poids- lourds sur toute la longueur de la rocade-Est située sur le territoire de Villeneuve-d'Ascq dans plusieurs lettres adressées au Préfet courriers qui jusqu'à ce jour, sont restés sans réponse.

 

Concrètement il est difficile de modifier cette courbe et certainement très coûteux. L'avenir passe par le doublement des possibilités d'écoulement du trafic par d'autres voieries autoroutières (Fives, et le contournement par l'Est), mais d'abord, et avant toute chose, par la réduction de la vitesse.
Monsieur CAUDRON précise, suite à l'accident qui a coûté 3 vies le 10 décembre dernier, ses positions et en appelle aux autorités compétentes pour que jusqu'au niveau du gouvernement le dossier soit réouvert, et que des financements à la hauteur des risques soient rapidement dégagés. Il propose à nouveau qu'une interdiction de doubler soit enjointe aux poids lourds, avec des contrôles de police renforcés, ainsi que des travaux destinés à faciliter la circulation sur les voies latérales pour la desserte interne de la ville. Monsieur CAUDRON précise également qu'à long terme il faudra accélérer et décider de nouvelles voies Nord-Sud de communications européennes et voir dans quelles conditions la courbe peut être modifiée. Enfin, il ne peut se résoudre à penser que dans les 10 à 20 années à venir l'ensemble de la circulation autoroutière Nord Européenne continue de transiter par l'autoroute de Villeneuve-d'Ascq.

 La Tribune de Villeneuve d'Ascq n°21 Janvier 87

🕰 Légende urbaine sur la genèse de ce passage dangereux :
📚
La connaissance de Villeneuve d'Ascq en héritage Le testament d'un guide F. Prin....
Des rumeurs sont allées bon train pour expliquer ce virage, la plus fréquente est qu’on a fait cela pour ne pas toucher aux golf "des bourgeois du textile" au Sart.
Ce qui est complètement faux. Si on a risqué de toucher au golf, c’était avec un canal à grand gabarit, le Marquette-Wattrelos. Un canal à grand gabarit fait jusqu'à 90 mètres de large. 4m de fond, et laisse passer des automoteurs de 1350 tonnes dit rhénan, ou des convois de barges poussées qui peuvent atteindre 4000 tonnes. Des zones portuaires et des zones d'activité lourdes auraient pu exister sur ces bords, sur le modèle du canal de Gand à la mer. On l’a dit, le canal fut esquissé le long de la rue de la Recherche....

On en voit effectivement une partie derrière la centrale d'achat d'Auchan, le projet fût abandonné en même temps que la construction de l'axe, on prit ensuite la décision de faire passer le trafic international par le boulevard pour ne pas congestionner l'agglomération Lilloise.

📚 La Tribune de Villeneuve d'Ascq n°21 Janvier 87
📚La connaissance de Villeneuve d'Ascq en héritage Le testament d'un guide  Francis Prin