🏙 1978 l'année charnière et le refus des quartiers "clés en main"

1978 une année charnière pour la ville Nouvelle...
Suite à l'élection municipale de 1977 remportée par Gérard Caudron, un des enjeux de sa campagne était l'arrêt définitif de la ville nouvelle" dans un contexte où depuis 7 ans les chantiers se sont succédés.

La ville va accentuer sa position en tant que commune à part entière ce qui provoquera une rupture avec la CUDL et l'EPALE.

• Des signes précurseurs à cette rupture avait déjà eu lieu entre 1976 et 1977 en déclenchant une "pause" de l'opération d'aménagement de la ville nouvelle.

• Suite à cette élection il n'y aura aucun contact entre l'établissement  public et la mairie pendant  plusieurs semaines,  pour qu'au final une convention tripartite ( Etat, CUDL, Villeneuve d'Ascq) soit signée (12/01/1978)**** avec pour objet un plan quadriennal (78-81) celui-ci s'accompagnera d'une demande de modification des conditions de réalisation de la ville via la mise en place de chartes d'aménagement concertée.  Quartier  par quartier,  îlot  par îlot, tous les plans seront, soit revus  lorsque  cela est encore  possible,  soit menés en concertation avec les habitants  pour les autres.**

•  Cette charte est un document qui concrétise le droit de regard des habitants sur l'organisation de l'urbanisme des quartiers de la ville, le résultat de la participation lors d'études de réalisations de chaque quartier.

• Diminuer l'influence de l'EPALE en impliquant les habitants dans la construction de la ville  tels était un des objectifs des élus municipaux avec la fin des chantiers de la ville dans des délais raisonnables.

• Les techniciens de L'aménagement de la ville devront tenir compte des suggestions et remarques de ceux qui y vivront avant que le projet soit entièrement finalisé par les aménageurs.Les habitants informés, vont participer à des réunions avec les élus, des représentants de l'EPALE, et les architectes  pour établir des documents qui vont apporter des mesures concrètes sur les espaces verts, les locaux collectifs résidentiels, les équipements sociaux.

L'implication des habitants dans l'urbanisme est à  l'époque un fait sans précédent, au final, on comptera près de soixante réunions publiques, plusieurs dizaines de séances de travail avec L'EPALE, les élus, les habitants.

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source: 
** la mémoire politique de Villeneuve d'Ascq. Thibault Tellier
*** Villeneuve-d'Ascq, ville nouvelle. Un exemple d'urbanisme concerté G.Baudelle
**** Le livre blanc de la ville nouvelle de Lille-est
Référence des chartes rédigées en 1978 :

• Charte d’aménagement concerté : Quartier de Flers le château, document de travail, avril 1978
  Villeneuve d’Ascq, Commune et EPALE, 1978.- fig., tabl., plans EPALE 417
  VILLE DE VILLENEUVE D’ASCQ ; ETABLISSEMENT PUBLIC D’AMENAGEMENT DE LA VILLE NOUVELLE DE LILLE-EST (EPALE) Charte d’aménagement concerté : Quartier du Pont de Bois, document de travail, 31 mars 1978
  Villeneuve d’Ascq, Commune et EPALE, 1978.- 27 p., fig., tabl., plans  IA 17779 ; consultable à la Mairie de Villeneuve d’Ascq
  VILLE DE VILLENEUVE D’ASCQ ; ETABLISSEMENT PUBLIC D’AMENAGEMENT DE LA VILLE NOUVELLE DE LILLE-EST (EPALE) Charte d’aménagement concerté : Quartier de l’Hôtel de ville. 1. document de travail, 10 fév. 1978
  Villeneuve d’Ascq, Commune et EPALE, 1978.- 21 p., fig., plans  IA 17778 ; consultable à la Mairie de Villeneuve d’Ascq
  VILLE DE VILLENEUVE D’ASCQ ; ETABLISSEMENT PUBLIC D’AMENAGEMENT DE LA VILLE NOUVELLE DE LILLE-EST (EPALE) Charte d’aménagement concerté : Quartier de La Cousinerie, document de travail, 3 fév. 1978
  Villeneuve d’Ascq, Commune et EPALE, 1978.- 31 p., fig., tabl., plans IA 17777 ; consultable à la Mairie de Villeneuve d’Ascq
   
  

🏗 C'était hier ... l'extension de l'école Calmette.

Un évènement au demeurant anodin mais qui replacé dans le contexte de l'époque avait son importance :  l'extension de classes de l'école Calmette (appelé groupe scolaire N°10 dans le projet Ville nouvelle)
Le contexte de création du quartier : ( cf art . la colline des Marchenelles) un important chantier de 600 logements est en cours depuis 1975, l'école Calmette est bâtie en parallèle (en jaune fig1 **** ).Cette école du quartier Est de la Cousinerie à laquelle il manquait déjà 2 classes en 1979,  arrive à saturation dans ses effectifs et ne permet pas de suivre la démographie croissante qui talonne les chantiers de la ville nouvelle, celle-ci dépassant les prévisions du plan d'installation des familles.
Dans l'urgence, des salles municipales sont aménagées en salles de classe. Le 2 Avril 1980 Gérard Caudron donne un avis favorable à la CUDL afin que l'EPALE engage les travaux pour l'extension de 4 classes et 2 salles multi-activités *, les fondations sont prêtes en Juin 80  pour préparer le batiment d'extension à la rentrée prochaine *****
Ci-dessous comparaison du plan original de l'école ***  et l'extension terminée sur la photo ** IGN 1982 (en rouge) fig3., en bleu le L.C.R Contrescarpe, en vert la colline des Marchenelles. L'extension est reconnaissable par la différence de formes des puits de lumière avec le reste de la structure.

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*      Courrier G.Caudron - CUDL 2/04/1980 (archive MEL)
**     IGNF_PVA_1-0__1982-04__C2504-0061_1982_CDP6204_0119
***    archives Mel - 779w440 
****   Vue aérienne - Ville Nouvelle en photos.
*****  Information municipales n°16 - Juin 1980 p3

Ombres et Lumières

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Le 7 décembre 2019, dans le cortège de Saint Nicolas, parti de la ferme d'en haut, on a pu remarquer les échassiers lumineux qui ont fait leur effet dans le défilé.
On pouvait les croiser en remontant l'avenue Champollion jusqu'au parc des espagnols pour le final avec le spectacle pyrotechnique.
L'obscurité les rendant encore plus spectaculaires auprès du public venu nombreux. Un souvenir visuel de plus à porter à la mémoire urbaine de Villeneuve d'Ascq.
Photo : C.Delannoy

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🕰 Des lieux qui traversent le temps (2)

Les sculptures Béton Céramique Allée du Terminus. Cette oeuvre symbolisant la famille ou peut être simplement le rassemblement se situe dans un des nombreux îlots du Triolo,  Celui-ci s'assimile à un hameau de par l'agencement de ces maisons  construites autour d'une placette.  A l'entrée de ces habitations on peut voir ces sculptures sur un socle de briques située au début de l'allée centrale (du Terminus). Le socle des sculptures a été construit en même temps que les 33 maisons aux façades colorées constituées de panneaux en bois préfabriquées (1981 - Architecte J.P Watel). Ci-contre les vues de 1981 * durant le chantier, on note un ensemble mixte de logements mitoyens ou non rassemblés autour de la place : les résidences "Borne de l'espoir". Sur la capture IGN du 1-04-1982  : on constate que les sculptures ne sont pas encore présentes sur le socle en jaune ***, et les jardins restent à aménager.  Ci-dessous les images du quartiers entre 1981 et 1982.** Abimées par le temps et les intempéries, ces œuvres ont fait l'objet d'une rénovation de même que l'ensemble des maisons en Mars 2011 (**** VdN)

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source :
IGN :*  IGNF_PVA_1-0__1981-09-06__C2504-0021_1981_FR3380_0098
*** IGN F_PVA_1-0__1982-04__C2504-0061_1982_CDP6204_0087
**bibliothequekandinsky.centrepompidou.fr  - Cardot V - Joly P  - JP.Watel prise de vue 1980-1982
**** villeneuve-d-ascq.maville.com/actu/actudet_-Au-coeur-de-Triolo-un-quartier-peu-connu-et-au-design-etonnant-en-pleine-renovation_loc-1712007_actu.Htm

🚇 Triolo : Pas de Viaduc pour le Métro !

Suite à la décision de créer le 1er métro Automatique en 1974, le trajet de cette 1ère ligne partira  de la station des 4 Cantons. le début des travaux en 1977 fût perturbé par une question environnementale touchant à la quiétude des habitants du quartier du Triolo.
En effet, la portion du parcours du Métro : Hôtel-de-Ville - Triolo doit passer par un viaduc, celui-ci étant trop proche des habitations, des nuisances sonores sont à craindre. cf fig1*, en rouge la portion du parcours longeant les habitations. Avec l'appui du futur Maire G.Caudron et d'une pétition signée par les habitants concernés par ces nuisances, ajoutons à cela des échanges tendus entre la nouvelle municipalité et la CUDL,  celle-ci  votait enfin en Juillet 1977 une rallonge de 5 Milliards de cts soit 50M de Francs de l'époque et 24M € de nos jours de mesure environnementale afin d'enterrer le métro**.
Janvier 1978, la municipalité optait pour la tranchée ouverte le long de la rue des Techniques au Triolo et une tranchée couverte dans les quartiers hôtel de ville et pont de bois, les travaux démarreront en Mars 1979.

rue des techniques futur tracé du metro 1975

construction_ligne 1 en tranchée ouverte triolo_80

Chemin piétonnier - Ligne 1 Métro - 1980

Le pont passant par la rocade Est a été construit en Décembre 1979 (cf fig2 *** et chantier du chemin piétonnier) cf ph. , en 1978 seul le chemin Théolonius Monk est présent, 

au centre l'entrée du chemin piétonnier
Théolonius Monk en 1975

apparition du pont en 1979 et du recouvrement de la tranchée en 1980/81.1981 On sollicitera les habitants concernant l'aménagement de la tranchée du Métro (clôtures et plantations) **** Le recouvrement en espace vert sera visible à partir de 1983 cf IGN, il faut admettre que la clôture anti-bruit élevée et son aménagement végétalisée qui laisse entrevoir le passage des rames donne un sentiment mitigé pour les habitants.Néanmoins l'objectif du passage du métro sans viaduc était atteint.

1978

1980

1981 Mur anti-bruit tranchée ouverte du métro - 2019

Source :
Photo : construction_ligne1_triolo_80 Archives Départementale 

* En Direct Du Métro n°2 

** information municipales n°18 décembre 80 

*** En Direct Du Métro n°6 

**** informations mu.n°19 février 1981 réunion 6/2/81 LCR Thales

rue des Techniques - Photo EPALE

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🚍 Le réseau Urbain de la Ville Nouvelle.

L'organisation des transports de la ville nouvelle s'est planifiée à partir d'une étude dès 1972 et des plans de la ville fournis par l'EPALE.
Après les premiers chantiers en 1976, et suite aux études faites, un plan du réseau ** qui prend en compte les liaisons existantes  apporte des lignes supplémentaires pour les quartiers de la ville nouvelle. 
Certaines lignes comme la N°2 desservent déjà la faculté de LILLE 3 depuis 1974,  de même pour les quartiers du Triolo et Cousinerie en 1976 avec l'extension de la  ligne existante (n°6) 

le but étant d'assurer des liaisons entre les nouveaux  quartiers et le centre-ville mais aussi des communes limitrophes. De donner l'accès au transport en commun avec une distance raisonnable pour permettre aux usagers de l'atteindre à pied.
 Le réseau d'Autobus prendra également en compte le Métro, la décision de sa construction en 1975 va remanier le réseau de sorte à le rendre complémentaire au Métro.

La ligne 1 qui dessert Mons-en Baroeul va se diviser en 2, la ligne 1-A desservira le quartier des Prés, l'est de la Cousinerie avec un terminus  au parc Urbain. la Ligne 1-B desservira  Flers-bourg, le chateau, le stadium nord, le pont de bois et terminus à Hotel de ville.
les lignes 2A et 2B feront la liaison entre les quartiers de Villeneuve d'Ascq et Hellemmes.
la ligne 5 desservira les quartiers de flers bourg , le nord du chateau, le parc Urbain et le stadium.
la ligne 6A dessert la Haute Borne et le Campus Lille 1, la ligne 6B desservira l'Hôtel de ville, Triolo Nord, Annappes Sud et Ascq.
la ligne 31 reliera les quartiers Flers-Breucq, les Près, Babylone, au nouveau centre.
la ligne 32 assurera la liaison entre les quartiers Cousinerie, le centre Ville et les Facultés.

En 1981 Le réseau évolua avec des modifications sur les trajets et une réorganisation des lignes cf documents de la campagne d'information.***
Un bilan positif sur le déploiement de ce réseau urbain qui a facilité nos déplacements quotidiens aussi bien par son accessibilité, que sa fiabilité et même sa régularité  (quoiqu'en en disent certains pour qui les transports en commun resteront un souvenir mitigé )
Un réseau qui perdure et s'est modernisé au fil du temps, en suivant nos habitudes et modes de vie,celles-ci ont (à regret) adopté un rythme plus soutenu.

Une question actuelle se pose sur les transports en commun :Est-ce un lieu d'échanges et de rencontres ou un simple moyen de transport dans une foule anonyme ?
🕰 Remontons le temps : époque ou les établissements scolaires étaient rattachés à une ligne de Bus TCC comme l'indique cet article sur le rappel des inscriptions aux cartes Diabolo pour les collégiens et lycéens. ( art vdn 25-08-87),  Gare aux contrôles pour les élèves qui n'utilisaient pas la bonne ligne !

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Source  :
** Organisation des transports en commun de la ville de Lille-est ( Archives MEL : FRAM059MEL_1C1085
*** Informations Municipales n°21 Juin 81- Amva - Villeneuve d'Ascq Archives.
🕰  carte_diabolo_tcc_vdn_250887

🎓 Un collège provisoire...

1982 : La Ville Nouvelle possède déjà le collège Molière dans le quartier du Recueil et le Collège Léon Blum à Pont-de-bois, toutefois la démographie croissante incite la construction d'un 3ème C.E.S public dans le quartier de la Cousinerie.Pour le moment les élèves de la Cousinerie sont accueillis par le C.E.S Molière grâce à une ligne de bus(14) obtenue en 1979 reliant les quartiers de la ville à ce collège notamment celui de la Cousinerie **.

• Fin 1982, le Maire Gérard Caudron sollicitera le concours de la CUDL pour la construction de celui-ci en 1983, le projet ne sera pas validé par Arthur Notebard(17/12/1982)  mais du fait de la nécessité urgente de placer les élèves du quartier et alentours en évitant les déplacements vers le collège Molière : le projet verra le jour sous la forme de locaux provisoires financés par l'EPALE sur la Rue de la convention.
  "A ce jour, les démarches se poursuivent avec comme objectif de hâter la décision de
  construction en vue d'une ouverture pour 1984. Pour ce qui est de la rentrée 1983, le Maire a obtenu de la CUDL la décision de construire 5 classes industrielles A côté des 3 classes construites en leur temps pour l'école Camus, et aujourd'hui réutilisés pour les élèves du secondaire. Ainsi, il est acquis que dès Septembre 1983, les 120 élèves de 6è habitant la Cousinerie seront accueillis dans une annexe du collège Molière au sein de leur quartier, dans ce qui sera dès lors une sorte de préfiguration du collège de la Cousinerie"
  La tribune Janvier 83
• 4 mai 1984 la 1ère pierre du collège Camille Claudel est posée Le nouveau bâtiment  "en dur" ouvrira ses portes à la rentrée 1985, rue Carpeaux.
  
  IGN 21 Juillet 1983, en haut à gauche de l'image, les préfabriqués construits au croisement de la rue de la convention et des Comices., à proximité de l'école Albert Camus (à gauche) qui avait bénéficié également de classes préfabriquées avant sa construction, le futur site du Collège Camille Claudel se trouvera en bas à droite.Ces préfabriqués serviront jusqu'à la rentrée 85, date d'ouverture du Collège Camille Claudel, une exposition fût organisée en avant première (Avril) pour faire découvrir aux habitants les caractéristiques du bâtiment.***

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source : 
** infos municipales décembre 79 et Juin 1980
Archives MEL : Extrait du guide conception - Bouygues 779w469
Courrier A.Notebard - 17/12/1982  779w466
IGN :  IGNF_PVA_1-0__1983-07-21__C2202-0521_1983_IFN59-62_0568
***  la tribune n°5  mai 85
Infos municipales 31-10-1983 ( Visite Annexe Collège Molière Rue des Comices

🏙 La Cousinerie en 1983, l'état des lieux de la ville nouvelle.

Focus sur une partie de la Cousinerie-Centre et le contexte urbain de la ville
1983 est la dernière année d'un plan de finition de 2 ans de la ville nouvelle.
 Lequel comprend des équipements tels que des antennes d'accueil, le poste de police, l'Agence Nationale pour l'Emploi.
Mais c'est aussi l'année de l'inauguration du 1er tronçon du VAL le 25 Avril 1983,de la dissolution de l'EPALE qui marque la fin définitive des gros chantiers sur la ville Nouvelle avec le bilan des réalisations tout quartiers confondus 1970-1983:

40 kms de voiries primaires 100 kms de réseaux d'assainissement 1 station d'épuration d'eaux usées- 1 20 hectares d'espaces verts (dont 40 pour le Parc Urbain)- 47 hectares de plans d'eau 34000 m2 de voies piétonnes 300.000 arbres plantés (dont 130.000 aux Marchenelles)

115000 m2 de bureaux 52.000 m2 de surfaces commerciales 167 hectares de zones d'activités 11.200 prises de télédistribution 18 groupes scolaires 2 collèges 1 lycée 1 stade de 30.000 places

Quelques repaires géographiques sur le centre du quartier en 1983 :

• Le musée d'Art Moderne ouvrira ses portes en fin d'année (Déc.1983)(1)
• L'école René Clair terminée va ouvrir ses portes à la rentrée prochaine (2)
• Le collège Camille Claudel n'existe pas mais l'emplacement est déjà réservé(3) 
•  L'espace Concorde (4) et les résidences Carpeaux(5) sont terminés depuis moins d'un an.
• Le concessionnaire Citroën devenu le supermarché Match.(6)
• La halle de sport Canteleu(7) et la plaine du même nom(8)lieux de souvenirs scolaires des années 83 à 86.
• Les résidences Cléopatre (9) 
• Le carrefour Avenue de Canteleu et de la rue des Comices.(10) 
• La rue du 8 Mai 1945.(11)
• Le pavillon de chasse(12) chemin du  grand Marais.

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source :
Livre blanc Lille-est
IGNF_PVA_1-0__1983-07-21__C2202-0521_1983_IFN59-62_0568
Fonds numérisé Vera Cardot et Pierre Joly M505084_3505WATEmP01203
© Centre Pompidou, Bibliothèque Kandinsky 

🌲 La plaine Canteleu

La plaine Canteleu est un espace vert faisant la transition entre le Lac du Héron et le Parc Urbain. Elle fait partie du 4ème plan de construction de la ville nouvelle, Cette plaine a été conçue par l'EPALE comme un espace multi-activités essentiellement destiné aux loisirs.
Sa création a été décidé en même temps que l'important projet du creusement des lacs en 1975, La ville prendra en charge une partie de sa construction à l'ouest du la future rue du 8 Mai 1945.
Elle s'étend sur une zone d'environ 5 ha, scindée en 2 par un plan d'eau qui fera partie de la chaine des Lacs (Lac Canteleu) et reliée à son autre partie par une passerelle surplombant la rue du 8 Mai 1945. En poursuivant cette voie on arrive au Lac du Héron par le chemin du grand Marais.
1975 :le déversoir entre les 2 lacs est en construction,malgré les travaux On distingue des embarcations sur le lac Canteleu. les travaux de la plaine n'ont pas démarré, un tracé surligné en bleu montre la future rue du 8 Mai 1945 qui sera achevé le 2 août de la même année c'est une année riche en construction sur le futur quartier de la Cousinerie.

1976 la rue du 8 Mai 45 est en service, le centre de la Cousinerie n'existe pas encore,et l'on commence à peine les tracés des chemins de la plaine.
Une partie de la plaine a fait l'objet d'un reboisement en 1978 (cf Art Reboisement des espaces Verts).
1979 Plantations et engazonnements ont été effectués(Mars), la plaine Canteleu sera accessible à partir de Septembre suivra ensuite Le halle des Sports Canteleu inauguré le 26 janvier 80 ** .L'apport de terres des quartiers voisins en construction a servi à surélever le chemin John Coltrane vers la passerelle et à modeler des reliefs pour faire des séparations entre les différentes activités.

1982 Anecdote : Selon le schéma urbain(cf capture) de la plaine on aperçoit un hémicycle "naturel" fait de terres pour l'aménagement d'un théâtre en plein air. 
Sur le terrain on le voit reproduit par les paysagistes sur la vue Ign 1982, cet hémicycle n'a probablement jamais servi pour cet usage il est en revanche bien utilisé comme descente à vélo pour les enfants.
Petits détails sur la vue de 1982 n°2, on distingue la camionnette des espaces verts et des passants en balade :-). Au Sud du Site, cette plaine qui fût un champ avant les travaux est destinée aux sports collectifs mais ne sera jamais aménagé comme telle avec les marquages d'un terrain de foot ou de Rugby. Ce terrain est néanmoins utilisés par les établissements scolaires et pour les animations organisées par la mairie ( feux d'artifices, mongolfiades, animations...)
Le seul équipement couvert du secteur, "Le Halle des sports Canteleu" a été financé par la municipalité à hauteur de 80% soit 3.500.000F de l'époque

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Source :
Ville nouvelle n°24 - 1979
** infos municipales n°15 Avril 80 - AMVA
IGNF_PVA_1-0__1975-06-09__C1020-0321_1975_CDP7266_5497
IGNF_PVA_1-0__1976-04-20__C1020-0291_CDP7311_6484
02-08-1975 : C2404-0031_1975_F2404-2504_0064
IGNF_PVA_1-0__1982-04__C2504-0061_1982_CDP6204_0118

🏗 L'immeuble de la CRAM

L'imposant immeuble de la caisse régionale d'assurance maladie se situe à l'entrée de la ville nouvelle,  en arrivant par le boulevard périphérique, on aperçoit cet immeuble à l'architecture avant-gardiste crée par Mesnil et Delerue.  Le début de sa construction date de Janvier 1978,  sur la capture IGN du 7 octobre 1978, on aperçoit les 3 premiers blocs en construction ainsi que les piliers qui devront supporter les 3 derniers blocs du bâtiment.  D'une surface totale de 30 000m² destinée à accueillir 1800 employés, ses façades modulaires aux fenêtres alvéolées lui donnent un cachet avant-gardiste pour l'époque. A côté le centre commercial V2, plus au Nord, le chantier des résidences Van gogh et de l'autre côté du périphérique, le quartier du Triolo. Le contexte urbain est le suivant : on entre dans le dernier plan de construction de la Ville Nouvelle, les livraisons de logements "ralentissent' conséquence de la pause des chantiers décidée entre 77 et 78. Chantier de la C.R.A.M - 1978 l'immeuble terminé en 1980, les aménagements extérieurs comme les parkings ont ensuite été entamé (IGN de 1980) l'installation du matériel et du personnel s'est déroulée en Mars 1981. Capture IGN d'Avril 1982, l'immeuble est opérationnel, on peut apercevoir dans son voisinage, le chantier du futur Dojo et l'enseigne sur pilotis du centre commercial.30 ans après,la Caisse d’assurance retraite et de la santé au travail(CARSAT), a remplacé la Caisse régionale d’assurance maladie (juillet 2010.)   Dernièrement  les bureaux de la carsat vont faire l'objet d'un prochain déménagement en 2020.

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Source :
Architecte : J.Delrue / S.Mesnil (1980)
Ville Nouvelle n°27  - 1980
Ville Nouvelle n°28  - hiver 80 et printemps 81
IGNF_PVA_1-0__1978-10-07__C3410-0611_1978_CDP8578_5523
IGNF_PVA_1-0__1980__C3410-0641_1980_CDP8796_8783
IGNF_PVA_1-0__1982-04__C2504-0061_1982_CDP6204_0067