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📣 Le site recherche des témoignages sur l'histoire des quartiers de la ville. Ses aménagements durant les premières années (1970 - 1980)Evénements, documents, photos, et anecdotes sont les bienvenues pour créer de nouveaux sujets...
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samedi 28 septembre 2024

🏬 Si les (anciens) murs pouvaient parler...

Novembre 1978, Quartier du Pont-de-Bois, le centre Commercial est en construction
le chemin des Bergères rejoint le chemin des Visiteurs, en arrière plan, l'imposant ouvrage de l'architecte Josic - "Ilot 4", des Murs "avant-gardistes" devenus anciens qui ont dominé un quartier en croissance.

 🏬 Accepter le progrès c'est accepter le changement et réciproquement ...
Il arrive parfois ( souvent ?) que l'on devient nostalgique du passé quand le présent ne se révèle plus à la hauteur de notre vision des choses, celles "d'avant".
on s'attache à trouver des lieux qui ont défié le temps comme pour se rappeler la vision d'un ancien tableau plus beau et dont les couleurs n'auraient pas été altéré par le temps.
50 ans après, la ville nouvelle garde son appellation... dans les écrits d'architecture et ouvrages urbains des années 70.
Force est de constater que rien n'est immuable et que la ville doit passer par des rénovations, des réparations, des extensions .
En dépit du fait que l'ensemble reste fidèle à la réalisation initiale les traces du passé s'estompent peu à peu au fil des transformations et seuls demeurent les souvenirs de ceux qui sont restés.
Ces anciens qui vivent probablement ce qu'ont vécu les premiers habitants, les occupants d'une terre vierge ou plutôt cultivée , nombreux étaient agriculteurs et ont vu leur panorama changer en tout juste 10 années.


Quartier du Château, lac des Espagnols, Eglise de Flers, Décembre 1975, une année riche en chantiers
Chantier de la future rocade de Lille-Est en novembre 1973



Par chance, depuis 50 ans la ville est partiellement entourée par les champs cultivés ou non , avec les abords du Lac du Héron, ils sont protégés pour la plupart par un arrêté municipal reconductible qui n'autorise que les constructions agricoles et de loisirs et ce malgré les regards insistants des promoteurs immobiliers.
D'un bout à l'autre de la ville le contraste est frappant d'un côté un lac bordé d'étendues naturelles des forêts des champs, des quartiers aérés , et en remontant vers le nord de la ville, on découvre un urbanisme plus fouillé où la densité croissante de la ville s'étire là où elle le peut.
Curieux paradoxe lorsque les urbanistes étudient les moyens pour aérer un espace qui étouffe par endroit, une ville scindée en 2 par le boulevard périphérique, cicatrice béante et bruyante qui ne s'est jamais refermée. un trafic dont la rumeur s'est accrue avec la nouvelle limitation de vitesse.
la population stagne depuis un certain temps , on le sait la ville nouvelle est une ville d'activités avant tout avec des immeubles devenus vacants. Les nombreux espaces verts sont une fort belle illusion qui environnent ceux qui y travaillent, ce cadre vert agréable qu'on retrouve dans de multiples lieux mais que l'on regarde sans le contempler, ou moins qu'auparavant. Les rares nostalgiques qui s'attachent à

Janvier 1979 - Quartier de la Cousinerie - Cousinerie, allée de la Corolle,La fin des Chantiers, le début d'une vie...

leur quartier conservent des souvenirs tangibles aussi solides que les matériaux traditionnels utilisés il y a 50 ans. La ville reste néanmoins une très belle réalisation sur le plan urbain et naturel. Un assemblage de quartiers autonomes et où de nombreuses voies en sens unique (Cousinerie et Triolo principalement)  exaspéraient les anciens visiteurs, le GPS (signe du progrès) à balayé tout cela et l'on vient plus souvent à Villeneuve d'Ascq dans un but précis et non pour y déambuler en rêveur pour admirer le caractère de son architecture. Seul le Parc Urbain a conservé son but premier, victime de son succès, l'affluence n'a jamais décrue, et l'on se surprend parfois à venir le lundi pour avoir un peu plus de sérénité, comme pour arrêter le temps.


photos : 1973 -1975- 1978 -1979  Pierre Bruyelle

dimanche 8 septembre 2024

1994 - La Colline des Marchenelles, le repère d'une certaine époque....

En ces temps mouvementés, où chacun est malgré lui en quête de sens, de repères, dans un climat de tension économique, sociale, sans parler de la guerre aux portes de l'Europe.
Rappelons un repère simple mais essentiel du quartier. A travers ce Flash-back d'un tableau plus rassurant et probablement familier pour certains. il brosse une époque où la vie connaissait moins d'empressements,  où nous donnions moins d'importances aux choses, et nous laissions parfois la futilité nous guider, voire nous perdre pendant un instant...
Si nous étions plus jeunes (et donc plus insouciants), la marche du temps n'avait pas la même emprise.
voici donc une image aérienne du début des années 90 (déjà exploitée dans le blog) issue des archives de la MEL,  choisie par son panorama encore préservé du progrès, des promoteurs et du temps. La résolution est telle que tous les détails ci-dessous sont identifiables en zoomant sur la photo.
Au premier plan ,  le chemin de Grand Marais qui longe le terrain d'activité du Collège Camille Claudel (qu'on aperçoit à gauche),  en observant de plus près, un match matinal  (selon l'orientation des ombres) est en cours.Puis cette voie continue  entre le pavillon de Chasse et les pâtures qui mènent au Lac du Héron.
Derrière les maisons du lotissement des Bonniers situé au pied de la Colline des Marchenelles, un site naturel artificiellement créée dont la croissance a été préservée durant 10 ans.
L'avenue de Courtrai prématurément arrêtée aux portes du domaine du Lac, ne mènera jamais à Forest/Marque , passe devant le collège et arrive au centre du quartier de la Cousinerie.

La colline des Marchenelles dans toute sa splendeur est accessible depuis 3 ans aux promeneurs du Dimanche, aux rêveurs du Lundi matin, et aux curieux des autres jours...
Les plaines se dessinent parfaitement entre les plans d'eaux naissant, et les espaces de massifs de diverses essences, les paysagistes ayant scrupuleusement respectés les plans initiaux.

Ville Nouvelle n°12 mai - juin_1975

En arrière-plan, le quartier des Marchenelles pour lequel on imagine le début d'une journée, l'animation y est encore modérée, mais insignifiante comparée à nos jours. au fond à gauche on distingue l'avenue de Roubaix et son carrefour de l'époque qui croise la rue de Lannoy ( future rue du 8 mai 45) et qui freine l'élan du trafic également  incomparable avec le présent.

 Archives Mel : 8PH76
Ville nouvelle n°12 mai juin 1975 p24 schéma_colline.

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https://memoire-urbaine-du-nord.blogspot.com/2019/06/la-colline-des-marchenelles-historique.html
https://memoire-urbaine-du-nord.blogspot.com/2021/09/le-quartier-du-heron-un-projet-qui.html